· 

Bilan de toute cette aventure


 

 

L’heure du retour a sonné, et après 130 jours de voyage, il est maintenant temps pour nous de conclure.

 

 

Au travers de ce périple de plus 14000km, nous aurons au final traversé pas moins de 21 pays, découvert 53 spots d’escalade différents et testé une quinzaine de salles, nous aurons fait escale dans une vingtaine de villes dont 16 capitales, nous avons vu des paysages incroyables depuis les îles croates jusqu’au fjords norvégiens, en passant par la dernière foret primaire en Pologne, et aurons rencontré au moins autant de personnes aimables et accueillantes.

 

 

 

Tant de souvenirs impossibles à décrire en quelques lignes, mais qui ne font que confirmer cet adage : 

Le voyage est la seule chose que l’on achète, et qui nous rende plus riche.

 

Notre objectif était simple :

traverser l’Europe afin de partager, échanger et découvrir l’escalade en dehors de nos frontières, et nous n’avons pas été déçus.

 

Parfois bien loin de nos attentes ou aprioris, nous avons multiplié les découvertes et les rencontres en tout genre, et n’avons cessé d’être surpris, aussi bien du point de vue de notre sport, que des échanges, des paysages ou même des diversités culturelles.

 

 

 

 

 

Concernant l’escalade, l’Europe n’est pas en reste, bien au contraire, et on peut y croiser quelques pépites ! On pensera là évidement à ces sites maintenant mondialement connu que sont Flatanger en NorvègeKarlukovo en Bulgarie ou même Prilep en Macédoine.

Mais au détour des frontièes, on y découvre parfois par hasard des petits bouts de falaise méconnues qui en valent, elles aussi le détour.

Au final, il est même en réalité surprenant de voir, que là où le caillou se fait globalement rare, chaque bout de falaise semble avoir était exploité

(vous ne pouvez pas imaginer combien il est possible de faire connections, sur une petite falaise de 10m de haut).

 

Rien que de voir le nombre de salles d’escalade existantes dans des pays où il n’y à même pas un petit bout de rocher à se mettre sous la dent, comme au Danemark ou en Lituanie, permet de réaliser l’étendue de notre sport.

 

Ce constat nous avons pu le faire partout, excepté peut être au Monténégro et en Albanie.

Certaines falaises équipées existent, mais le potentiel y est encore énorme. La communauté de grimpeurs dans ces pays y semble encore restreinte, et les moyens pour developper l’escalade quasi inexistants.

 

L’occasion de notre voyage, avait aussi pour objectif d’aider, en équipant ou rééquipant des voies, là où il pouvait éventuellement y en avoir besoin. Malheureusement notre partenaire Greenspit, qui devait nous fournir en matériel d’équipement (spits/ goujons et relais) n’a pas réussi à nous le faire livrer à temps, et malgré plusieurs tentatives nous n’avons trouvé aucune solution afin de le récupérer pendant le voyage.

Nous avions pris malgré tout une quarantaine de points, nous permettant d’équiper 4 voies en Albanie, à Bovilla, là où il y en avait probablement le plus besoin.

 

 

Mais de tels voyages ne prennent de sens qu’au travers des rencontres que l’on peut y faire.

 

Et à ce titre, je souhaiterais remercier toutes les personnes que nous avons pu croiser, et qui d’une façon ou d’une autre, ont pu nous aider, nous renseigner, ou ont tout simplement partagé un moment avec nous.

 

Il faut avouer que le camping-car, avec l’autonomie qu’il apporte et l’itinérance perpétuel de notre périple, est une façon de voyager qui ne mène pas toujours à l’échange, surtout lorsque l’on vient faire de l’escalade en plein hiver !

 

Mais dans la très grande majorité des pays traversés, nous avons toujours été admirablement bien accueillis et parfois aidés de manière surprenante.

 

A travers parfois de petits gestes, ce sont des leçons de vie qu’ils nous ont offerts.

 

 

 

 

Mais au delà des échanges, il y a aussi les découvertes.

Et maintenant nous pouvons témoigner que l’Europe de l’Est est un continent incroyablement diversifié et contrasté.

 

Du Nord avec la Finlande et ses étendues de lacs gelés, ou de la Norvège et ses fjords à couper le souffle,

en passant par le centre, avec les magnifiques paysages roumains au coeur des Carpates ou de l’Autriche et ses petits villages de montagne,

jusqu’au Sud avec ses grandes étendues macédoniennes ou bien le bord de mer Croate peuplés de milliers d’îles.

 

Chaque pays possède ses trésors, et nous avons réalisés qu’il faudrait plus d’une vie pour tous les découvrir...

 

Et si ces trésors ne se cachent pas dans la nature, on peut en trouver dans certaines villes.

Maintenant spécialistes en capitales européennes, nous ne savons quelle ville conseillées...

 

Entre l’architecture des bâtiments viennois, le magnifique centre de Pragues, les bars chics de Bratislava, ou christiania, le quartier Hippie de Copenhague, il y en a pour tous les goûts.

 

 

Au final, sur un périple aussi chargé et long que le notre, le plus difficile aura été de faire des choix.

 

 

 

 

Mais toutes les merveilles que l’on aura vu, toutes ses magnifiques falaises que nous avons pu explorés, toutes ces rencontres que nous avons pu faire, tout ça n’aurait pas été possible sans l’aide de nos amis et familles qui nous ont aidés. Que ce soit par du soutien, d’un point de vue financier, en fournissant des renseignements, du matériel ou même simplement des topos, chaque aide aura été précieuse.

Nous ne pourrons bien évidement pas citer tout le monde ici, ce texte et déjà suffisamment long.

 

 

Mais mille MERCIS à vous.

 

 

 

Merci aussi à Chullanka, pour l’aide précieuse en matériel qu’ils nous ont donné. Ils auront su être d’une gentillesse et d’une efficacité incroyable, avec une vision des choses qui colle parfaitement à la nôtre.

 

 

Pour conclure, si nous n’avions qu’une chose à transmettre à travers notre expérience,

c’est que malgré toutes les craintes et aprioris que nous avons pu avoir,

malgré l’entreprise qu’un tel voyage peut semblait être,

et malgré toutes les raisons que nous pouvions trouver pour ne pas partir,

 

nous avons appris une chose :

 

Le plus dur est de se lancer.